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Vos pr?d?cesseurs, tels que les P?tion, les Gr?goire, les R?derer, les Robespierre, etc., dans la question des colonies, avoient reconnus et constamment soutenus que les principes, la justice et l’humanit? exigeoient qu’on fit jouir les hommes libres de couleur de tous les droits de citoyens ; mais les colons, d?put?s ? l’assembl?e constituante, et avec eux, MM. Barnave, Lameth, Maury, Gouy-d’Arcy, Clermont-Tonnerre, d’Epr?menil et autres, forc?s d’en convenir, soutenoient que la politique (qu’il falloit aussi consulter ) s’y opposoit. La question se r?duit donc aujourd’hui ? savoir si effectivement la politique s’accorde ou ne s’accorde pas avec les principes, la justice et l’humanit?. La politique doit assur?ment exiger que l’on conserve les colonies ? la m?tropole ; elle exige aussi que la culture des productions coloniales ne soient plus interrompues par les soul?vemens des esclaves ; elle exige encore que les troubles qui d?chirent les colonies dans ce moment, ne se reproduisent plus ; elle exige enfin qu’on trouve un moyen de les pr?venir. Si la politique exige rigoureusement toutes ces choses, il ne reste plus qu’? examiner si on peut les obtenir, sans qu’au pr?alable on fasse jouir les hommes de couleur de leurs droits de citoyens, et si au contraire, en les leur ravissant, on pourra se flatter de conserver les colonies, d’y maintenir le calme, d’y contenir les esclaves, etc. Et comme rien n’est plus propre ? conduire cet examen que les faits qui sont consign?s dans cet imprim?, nous supplions MM. les d?put?s ? qui il sera remis, de vouloir le lire avec la plus grande attention...画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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