EXTRAIT: I. MACAULAY. Critical and Historical Essays Lorsque Voltaire se plaignait que le d?faut de la plupart des livres f?t d’?tre trop longs, il parlait sans doute pour une soci?t? que la recherche des plaisirs raffin?s et le go?t des frivolit?s ?l?gantes rendaient peu capable d’application ; mais le mot ?tait aussi bien et mieux peut-?tre celui d’une nation distraite par les affaires des ?tudes vastes et prolong?es. Ce n’est pas, ? coup s?r, par exc?s de d?licatesse en mati?re de go?t, c’est moins encore par nonchalance d’esprit, ce n’est pas seulement faute de loisir que les soci?t?s occup?es n’ouvrent pas les gros livres. L? o? la chose publique est un peu l’?uvre de tous et la pr?occupation de chacun, l? o? les hommes de m?rite sont forc?s d’y mettre et la pens?e et la main, toujours tendus vers l’action prochaine, les esprits d?passent difficilement les horizons born?s ; si ?troite que soit la solidarit? qui unit leurs affaires, les peuples ? self-government ne peuvent ni ne veulent les saisir dans l’ensemble ; plus elles les touchent de pr?s, plus, ? leurs yeux, elles s’isolent. Les questions, puisque c’est ainsi qu’on les nomme, tant qu’elles sont agit?es, ont beau se heurter, se m?ler s’enchev?trer : les int?r?ts particuliers qui les suscitent ou qu’elle ?veillent conservent ? chacune sa physionomie individuelle, et l’effort m?me qui les pousse ? une solution les r?duit ? leur expression la plus simple, les ram?ne dans leurs plus strictes limites.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。 ※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。 ※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。 ※このページからは注文できません。
